Le séisme politique promis par Mohammed VI lors du discours d’ouverture de la session d’automne du parlement marocain a fini par emporter quatre ministres et le directeur général d’un office. Basée sur le rapport de la Cour des comptes, la décision du souverain de limoger certains des ministres signataires de la convention-cadre prévoyant le développement de la ville d’Al Hoceima a donné lieu à beaucoup de commentaires sur la toile. Nombre d’internautes n’ont pas compris que le rapport de la Cour des comptes qui évoque des retards enregistrés par les départements de l’Agriculture, du ministère des Finances et de celui de l’Equipement dans la réalisation des projets prévus par la convention-cadre, ne mentionne pas clairement leur responsabilité, ni celle du président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Ilyas El Omari. Et comme le mot séisme est revenu à la Une de la presse marocaine, les réseaux sociaux se sont demandé si on n’était pas en présence d’un nouveau genre de responsables affublés du titre de ministres « parasismiques », expliquant ainsi leur extraordinaire résistance aux secousses politiques les plus violentes qui ont ébranlé leurs collègues.
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