Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM, opposition et deuxième force politique au Parlement), a beaucoup de difficultés à tenir ses troupes, imposer cette discipline partisane et cette nécessaire obligation de revenir aux instances dirigeantes avant de prendre position. Le PAM, c’est un peu le bateau ivre et chacun y va de sa petite note, quitte à causer beaucoup d’embarras à Ouahbi.
Dernier exemple en date, la sortie d’un député, Hicham Sabiri, contre le Conseil national de la presse que préside le socialiste Younès Moujahid. Hicham Sabiri avait adressé une question écrite au chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani au sujet des indemnités alloués, par décret, aux membres dudit conseil et qui avaient donné à une polémique qui a fini par se tasser.
Quand Younès Moujahid a appelé Abdellatif Ouahbi pour demander des explications, le chef de file du PAM lui a répondu qu’il n’était pas au courant. Et ce n’est pas le seul incident du genre surtout depuis que Mohammed Aboudrar (député de Guelmim) a été débarqué sans ménagement de la présidence du groupe parlementaire.