En claquant la porte du CFCM, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, l’algérien Dalil Boubakeur s’attendait à ce que les autorités françaises et à leur tête le nouveau ministre de l’Intérieur en charge également des cultes, Manuel Valls l’appelle pour lui proposer un nouveau deal. [onlypaid] C’était toujours le cas quand Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, puis président de la république. D’ailleurs, le recteur de la grande mosquée de Paris avait hérité de la présidence du CFCM même si son organisation n’avait pas pu remporter la majorité lors des premières consultations électorales. Depuis, la GMP avait perdu la présidence en faveur de l’Islam marocain dans l’hexagone en la personne du professeur Mohamed Moussaoui. Dalil Boubakeur avait fini par irriter aussi bien les autorités algériennes que françaises. Les premières voyaient en lui une « carte brûlée », alors que Paris estimait qu’il était devenu un facteur de blocage pour la structuration de l’Islam en France. Aujourd’hui, en se retirant du Conseil d’administration du CFCM, Dalil Boubakeur a signé la fin de sa « carrière ». Alger aurait un autre candidat pour reprendre la GMP et Paris est devenue lasse des volte-face du recteur. Au ministère de l’Intérieur, Manuel Valls et ses collaborateurs en charge du dossier de l’Islam français sont décidés à ne pas intervenir directement dans la gestion de la deuxième confession au pays. Les jours de Dalil Boubakeur à la tête de la GMP semblent de plus en plus comptés. Les spécialistes vont jusqu’à dire que ce n’est plus qu’une question de mois. Affaire à suivre.[/onlypaid]
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