Le très hermétique est très discret premier ministre Ahmed Ouyahia ne décolère pas. Le secrétaire général du RND n’a pas avalé les résultats du renouvellement de la moitié des sénateurs qui ont vu son parti se faire reléguer par le FLN. Même si ces élections ne revêtent aucun intérêt ni pour les citoyens algériens ni pour le pouvoir, Ahmed Ouyahia a tenu, à travers les instances de son parti, à signaler l’alignement de l’administration dont il est pourtant le patron sur le FLN. « Une manière de mieux négocier le prochain remaniement », croit savoir un habitué des arcanes de la politique algérienne.
« Le premier ministre se sait aujourd’hui incontournable. C’est sur lui que repose l’échéance de la reconduction d’Abdelaziz Bouteflika et celle de la mini-réforme de la constitution », explique un de ses proches. Cela fait de lui naturellement un homme clé dans le dispositif du clan présidentiel. « C’est pourquoi il peut se permettre de grogner un peu afin d’obtenir quelques lots de compensation en demandant la tête de certains ministres ou en en imposant de nouveaux », affirme un ancien ministre aujourd’hui reconverti dans les affaires.
Je pense que les dès sont jetés et que les prochaines présidentielles verront un tournant analogue sinon plus à celui de l’indépendance de 1962 avec tous ses bonheurs pour les uns et ses malheurs pour les autres. Son onde de coque touchera le monde entier.
Une nouvelle serait entamée. Celle de la domination des sociétés secrètes entamera sa chute vertigineuse; seule une forte foie en Dieu permettrait de prendre le bateau de Noé.
A bon entendeur protestation divigne.
divine