La Tunisie a appelé les forces de l’Africom à sa rescousse, pour sécuriser ses frontières surtout avec son voisin de l’Ouest, l’Algérie.
Une démarche qui risque fort bien d’irriter Bouteflika et ses co-équipiers.
L’information a été confirmée par le Commandant en chef de l’Africom, le Général William Ward, qui effectuait au début du mois de juin, une visite en Tunisie à l’invitation du président Ben Ali. Il était allé à Tunis, pour examiner la nature du concours sollicité par Tunis pour sécuriser ses frontières avec l’Algérie mais aussi pour parler des programmes de coopération dans le domaine sécuritaire et militaire. Selon le Général Ward, la Tunisie a surtout besoin d’une assistance technique et logistique revêtant plusieurs formes.
L’Africom serait également prête, a assuré son patron, à aider les pays du Maghreb et Sub-Sahariens à affronter et à poursuivre Al Qaida, mais aussi à combattre le trafic de drogues et d’êtres humains.
L’Africom maintient toujours les bases de son commandement, à Stuttgart en Allemagne, alors qu’il était question de les déplacer dans un pays du continent africain, dont plusieurs capitales s’étaient portées candidates, mais sans succès, du moins jusqu’à la date d’aujourd’hui.
Pour écarter toute spéculation sur l’éventualité de domicilier les bases de l’Africom sur le territoire tunisien, le Général William Ward n’a été que trop explicite en affirmant que ce n’était tout simplement pas le cas et il ne l’a jamais été. Le Commandement de l’Africom restera donc à Stuttgart.