Après un quart de siècle à la tête de Maroc Telecom, Adeslam Ahizoune semble lâcher les manettes. L’homme qui a survécu à plusieurs changements d’actionnariat de l’opérateur historique de téléphonie n’est visiblement plus capable de se rendre indispensable. La preuve : l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) vient de lui infliger une amende record.
Selon nos confrères de « article19.ma », Maroc Telecom devrait payer 3,6 milliards de dirhams d’amendes pour «concurrence déloyale». Dans ce dossier qui traîne depuis de longues années, Ahizoune s’est souvent impliquer personnellement pour minimiser les sanctions. En 2016, Maroc Telecom s’en était sorti avec un simple avertissement alors que ses pratiques monopolistiques sont apparentes, notamment en matière de partage d’infrastructures. Cette fois-ci le verdict fait bien plus mal au portefeuille des actionnaires émiratis qui ne manqueront pas de demander des comptes à Ahizoune.
Capitalisme, quand tu nous tiens !
Les actionnaires émiratis ne sont pas bêtes. Avant de prendre une quelconque décision, ils procéderont à un petit calcul de pertes et profits. Ils compareront les profits réalisés par la concurrence déloyale à l’amende de 3.6 milliards.
Depuis que les émiratis sont devenus les maîtres de céans, plusieurs milliards de dirhams dus à la concurrence déloyale ont coulé dans les veines de leur réseau.
Lagrosse erreur impardonnable de ceux qui ont privatisé l’IAM est de céder à l’un des opérateurs la gestion du réseau de téléphone fixe.
Deux options étaient possibles : 1) Ce réseau devait rester propriété de l’état, 2) ou le céder à un opérateur indépendant qui n’aura pas la possibilité d’utiliser le réseau fixe et ses infrastructures en tant qu’opérateur téléphonique.
Le même problème se posera, à moyen ou à long terme, à l’ONEE-Branche Electricité qui est à la fois producteur et distributeur sur un réseau commun.
En étant à la fois producteur et propriétaire du réseau de distribution haute tension, n’importe quel opérateur aura tendance à privilégier l’écoulement de sa propre production.
il s ‘agit d’une erreur de gestion très grave qui a coûte a l entreprise 3.3 milliards juste du a un entêtement du management (mélangé avec un peu politique) pour bien moins que ça Carlos Ghosn a quitte l’ entreprise dont il est le sauveur (la aussi une petite dose de politique.r