Tout Alger est en émoi. Ce qui n’était que des rumeurs qui ont fortement circulé depuis dimanche dernier est en train de se vérifier. Le président Abdelaziz Bouteflika aurait été transporté d’urgence vers un pays européen où il y serait hospitalisé. Souffrant d’un cancer de l’estomac qui avait failli l’emporter suite à une sévère hémorragie, Bouteflika a pu s’en sortir, puisque d’après des responsables algériens, son cancer était rentré en rémission. « On savait que cela n’allait pas durer indéfiniment. On a eu de la chance de bénéficier de 4 ans de rémission », affirme un proche du palais El Mouradia. Mais ce qui a surpris, ce n’est pas tant les rumeurs sur la santé du président, mais la sortie du quotidien El Khabar qui confirme l’information et se demande si Bouteflika est toujours capable de gouverner le pays, faisant allusion à son absence de la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette salve vient, d’après les observateurs, pour mettre sur orbite le premier ministre Ahmed Ouyahiya. En effet, selon les informations dont dispose Maghreb-intelligence, les militaires auraient opté pour l’actuel premier ministre afin de briguer la présidence. « Ils savent qu’il ne peuvent plus compter sur Bouteflika dont l’état de santé s’est gravement détérioré ces derniers jours », ajoute notre source à Alger. A Paris, on souligne que le quai d’Orsay disposerait d’informations selon lesquelles, le président Bouteflika se serait senti très mal au cours du mois d’Avril. Aujourd’hui, dans les capitales occidentales, on est conscient que Bouteflika ne reviendra plus aux affaires. « Cette alerte pourrait bien être la dernière. Le quatrième président arabe qui quittera le pouvoir cette année le fera certainement sous les coups de boutoirs d’une maladie incurable et non de celle d’une révolution populaire », conclut un ancien ministre français qui était dernièrement en visite à Alger.
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