Le mea culpa du premier ministre libanais Saad El Hariri qui a avoué s’être lourdement trompé en accusant la Syrie et donc le Hezbollah de l’assassinat de son père Rafic Hariri, a sonné le glas de l’enquête internationale diligentée par les Nations Unies sur les conditions de la mort de l’ancien Premier ministre libanais.
Dans une interview accordée au quotidien londonien contrôlé par l’Arabie Saoudite, Asharq Al Awsat, le dirigeant sunnite libanais a opéré un virage à 180 degrés en crédibilisant implicitement la version du Hezbollah accusant Israël d’être derrière l’attentat qui a emporté son père. Suite à ces déclarations, c’est le parti chiite qui sort renforcé de cette crise, aussi bien au Liban que dans le monde arabe où les accusations portées contre lui d’avoir fomenté l’assassinat de Rafic Hariri l’avaient un peu décrédibilisés.
Sur un autre registre, le Hezbollah aurait « transmis » des informations à Israël sur ses capacités balistiques. L’objectif du parti chiite est de montrer à Israël qu’il est prêt à tout affrontement. Le Hezbollah aurait disposé plus de 15 mille roquettes le long de la frontière avec l’Etat hébreu. Toutes les grandes agglomérations israéliennes seraient ainsi à portée de tirs des missiles de l’organisation d’Hassan Nasrallah. En 2006, le Hezbollah avait tiré plus de 4000 roquettes vers le Nord d’Israël obligeant un million d’habitants à fuir la région.
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