Le Parti du progrès et du socialisme (PPS, ex-parti communiste, membre de la coalition gouvernementale d’El Othmani), appelle à un dialogue national pour dépasser les tensions qui caractérisent les scènes politique et sociale au Maroc. Réunie en début de semaine, la direction du PPS affirme avoir discuté de ce sujet avec le comité des sages du parti (Conseil de la présidence que préside l’ancien SG Moulay Smaïl Alaoui).
Après cet appel, le PPS a chargé une commission de définir les contours de ce dialogue national et ses modalités. Depuis plusieurs mois, le PPS se dit satisfait de la dynamique des réformes et des avancées que connaît le royaume, mais qu’il fallait des gestes forts pour décrisper la situation et, entre autres, tourner la page des procès qui ont suivi plusieurs mouvements sociaux que ce soit au Rif, à Zagora ou encore à Jérada.
Le PPS, le «petit Poucet» du gouvernement, participe à la gestion des affaires publiques depuis plus de vingt ans et exactement depuis qu’il a fait partie du gouvernement d’alternance du socialiste Abderrahman Youssoufi.