Maghreb Intelligence, dans le respect du code déontologique de la profession de journaliste, publie ci-dessous le droit de réponse de la banque centrale de Tunisie, qui a souhaité s’exprimer suite à notre article intitulé » Le général Amar met en garde l’UGTT ».
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Bien que nous publiions le droit de réponse, Maghreb Intelligence tient à préciser à ses lecteurs que les informations contenues dans ledit article nous ont été transmises par des sources fiables, et donc que nous maintenons notre version des faits.
Mise au point de la banque centrale de Tunisie
Suite à la publication par votre site d’un article intitulé « Le général Amar met en garde l’UGTT » (posté le 2 mars, 2011), la Banque Centrale de Tunisie (BCT) usant de son droit de réponse, apporte les précisions suivantes :
M. Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, n’a jamais transmis un rapport du genre indiqué dans votre article, relatant des vues ou appréciations d’institutions financières internationales.
Par ailleurs, ni la Banque Centrale de Tunisie, ni son gouverneur, ni les autorités tunisiennes ne sont au courant d’une quelconque signification par Washington quant à une éventuelle cessation de paiement de la Tunisie.
La banque Centrale de Tunisie souligne, par ailleurs, qu’elle ne détermine pas son appréciation concernant la situation et les perspectives économiques en Tunisie sur la base d’institutions internationales ou de pays étrangers, mais sur la base de ses propres analyses et travaux.
Il importe, aussi, de rappeler que la position de la Banque Centrale de Tunisie au sujet de la situation économique et financière du pays a été clairement exprimée, notamment, dans le communiqué de son Conseil d’administration, réuni lundi 28 février 2011.
Dans ce même communiqué, un appel à la vigilance a été lancé et une mise ne garde quant à l’existence des pressions accrues sur les perspectives de la croissance économique, sur les équilibres financiers internes et externes et sur les avoirs en devises ont été signalées. Il n’a été question ni d’arrêt complet des activités industrielles ni de cessation de paiements qui sont des appréciations totalement infondées et dénotent d’une méconnaissance totale de la situation du pays. [/onlypaid]