Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal, vit mal, très mal, sa retraite anticipée de haut commis de l’Etat depuis qu’il a été débarqué du Conseil économique, social et environnemental (CESE) où il a été remplacé par le socialiste Ahmed Réda Chami.
Pour tromper l’ennui, et faute de pouvoir mener à bien le projet de refonte de la presse de son parti (Al Alam, l’Opinion et l’imprimerie Arrissala), il donne des déclarations à gauche et à droite quitte à verser dans le populisme et la surenchère.
C’est ainsi qu’il a engagé, et à fond, ses groupes parlementaires dans la guerre autour des langues d’enseignement des matières scientifiques et techniques.
En agissant de la sorte, avec des positions tranchées, il épouse le même combat que les islamistes du PJD.
récemment, il a trouvé mieux et plus dosé: il a déclaré à qui voulait l’entendre que son parti allait demander une révision de la Constitution.
«Du bluff !», sourit un dirigeant du parti qui explique que le parti ferait mieux de se recentrer sur une profonde modernisation de ses structures pour relever le défi des élections de 2021 ô combien décisives.