« Mais de quoi ou plus précisément de qui, le général Ali Ghediri est-il le nom ? » se demande-t-on dans les cercles d’Alger, après l’irruption surprise de ce haut-gradé aujourd’hui à la retraite, dans le débat autour des élections présidentielles d’avril prochain. L’ancien directeur des personnels au ministère de la Défense, qui a été limogé en 2015, s’est en tout cas permis le luxe d’énerver le tout puissant patron de l’armée le général Ahmed Gaïd Salah.
En effet, à plusieurs reprises le général Ali Ghediri a demandé au président Abdelaziz Bouteflika de se retirer de la course pour un éventuel cinquième mandat. Il a aussi appelé le chef d’état-major « d’assumer ses responsabilités devant l’Histoire en garantissant des élections transparentes ». Une manière de mettre clairement dans l’embarras le vice-ministre de la Défense. D’ailleurs, ce dernier n’a pas tardé à vivement réagir au tacle de son ancien collègue, tombé en disgrâce au même moment que plusieurs généraux de l’ex DRS. Une première fois, c’est un communiqué au vitriol du ministère de la défense qui se permet de rappeler à l’ordre les militaires de haut-rang qui seraient tentés de présenter aux élections présidentielles. La deuxième fois, c’est un éditorial de la revue El Djeich qui abonde dans le même sens que le communiqué du MDN. Enfin, c’est le général Gaïd Salah, en tournée dans l’Ouest du pays, qui s’en charge en personne devant ses troupes. Il multiplie les mises en garde contre « les aventuriers » et les « individus qui défendent des intérêts étriqués », descendant directement en flammes le général Ali Ghediri, jugé comme ayant « perdu le sens de la mesure » et de vouloir s’attribuer « une dimension qui n’est pas la sienne ». La télévision publique algérienne a consacré de larges extraits au discours de l’homme fort de l’Algérie en ce moment.
Mais pourquoi le général Gaïd Salah est-il énervé à ce point ? Selon des sources bien informées à Alger, le chef d’état-major sait pertinemment que les thèses défendues par Ali Ghedi sont très populaires parmi l’opinion publique, amis également parmi les jeunes officiers de l’armée. Il sait surtout que derrière le général à la retraite, se cache tous les anciens du DRS et leurs alliés en Algérie et à l’étranger. « Il a tenu à montrer qu’il veille au grain et que c’est lui qui déminera toute tentative de chambouler l’ordre établi dont il est le principal bénéficiaire », explique l’ancien patron d’une région militaire, relevé de ses fonctions tout récemment. « En ce compotant de la sorte, Gaïd Salah montre beaucoup de fébrilité. Ses adversaires n’en sont qu’à un coup d’essai. D’autres salves vont sans doutes être tirées d’ici le mois d’avril prochain », estime un diplomate occidental en poste à Alger.
Si le ton est monté ces dernières semaines entre les clans au pouvoir, cela voudrait dire que le cinquième mandat pour Abdelaziz Bouteflika, s’il venait à être acté, ne serait pas une partie de plaisir. Les Bouteflika et le général Gaïd Salah devraient lâcher du lest et composer avec les anciens du DRS et les généraux limogés il y a quelques mois. Pour le moment le blocage est total et tous les scénarii sont possibles.
Bjr être africain une grâce de Allah
Ridicul ce pays d un million de mafioso…plus aucun espoir pour ces pauvres citoyens algeriens
Tout le monde attend la guerre des généraux et la mort politique de certains d’entre eux les quels le pouvoir ou les retraites de force.
Il aura des morts politiquement et militairement c’est plus que jamais.
Notre grand défaut,nous les Algériens, c’est que nous sommes experts tout azimut,hier on était tous des entraîneurs,a la veille des élections on s’érige ts en politiciens,que chacun reste a sa place,le boulanger pr son pain,le menuisier pour son bois …etc et la politique pr les politiciens