Après une petite semaine de vacances à Paris, le secrétaire général de l’Istiqlal Nizar Baraka veut s’attaquer de front à l’épineux problème des journaux du parti. Empêtrés dans une crise financière et éditoriale inextricable, l’imprimerie Arrissala et les deux quotidiens L’Opinion et Al Alam, dont les ventes quotidiennes plafonnent à 10 mille et 6 mille, coûtent aujourd’hui très cher au parti pour un impact quasi nul. Conscient de cet état de fait qu’il a hérité de ses prédécesseurs, Nizar Baraka a décidé de mettre en vente le siège des quotidiens et l’imprimerie et de revoir de fond en comble du groupe médiatique du parti.
La « solution miracle » trouvée par le patron de l’Istiqlal et dénommée « Vision 2021 » vise à recruter des profils professionnels qui n’ont rien à voir avec le parti. Ces « professionnels » devraient lancer quatre magazines spécialisés, une web télé et radio, quatre sites électroniques et un hebdomadaire économique.
Un Méli melo qui ressemble à celui qu’avait essayé de lancer le PAM du temps d’Ilyas Omari et qui a fait long feu en même temps que la carrière de son promoteur.
Nizar Baraka s’adapte.