Les imams et prêcheurs d’Algérie donnent décidément beaucoup
de fil à retordre à leur ministre de tutelle, le fantasque Bouabdallah Ghlamallah. Après la levée de boucliers suscitée par le refus d’une centaine d’imams de se lever pour saluer l’hymne national, voilà que les plusieurs d’entre eux choisissent le mois sacré du ramadan pour aller à l’encontre des instructions du ministère de tutelle.
Ainsi, alors que ordre a été donné aux imams de ne pas placer des hauts parleurs en dehors des mosquées et de se contenter de placer des sonos au sein des salles de prières, la plupart des imams sont passés outre ces instructions et du coup les rues des villes algériennes ressemblent après la rupture du jeune à l’esplanade du Haram à la Mecque. De plus, le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs avait donné l’ordre que les prière du Tarawih, qui ont lieu en soirée, ne dépassent pas les 40 minutes. Cette mesure est également restée un vœu pieu. Sous l’instigation des imams, Les prières se prolongent tard dans la nuit au grand dam des autorités qui ne peuvent pas mettre les gens dehors.
Au palais d’El Mouradia, l’on commencerait sérieusement à se poser la question sur l’efficience de la gestion de Bouabdalla Ghlamallah qui multiplie les sorties et les déclarations, mais qui peine à mettre de l’ordre dans les 150 mille mosquées et parmi les 22 mille prêcheurs que compte l’Algérie. Des sources proches de la présidence affirment que le président serait en train de lui chercher un remplaçant.