Tunisie: « TAP et Hicham Fourati », ou comment Youssef Chahed se paie avec brio la tête de Béji Caïd Essebssi

Par Fatine Azayez
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  • Feti juillet 26, 2018 à 08:19

    Moi je ne pense pas que nous sommes dans une situation où il y a besoin de se payer de la tête de quiconque. Il est vrai qu’en Tunisie depuis Bourguiba la culture de se payer de la tête des gens est instaurée dans la sphère de l’état. Depuis la révolution les choses avancent vers le changement, certes timidement, et la culture institutionnelle commence à se faire voir. Il y a une constitution, avec des prérogatives à chaque corps de l’état, et Chahed agit dans le cadre de ses prérogatives et ses missions. Il y a une crise politique au sein de Nida tounis, oui. Je pense que le président de la république a compris qu’il ne doit pas être clivant, mais au même temps qu’il ne doit pas être dépassé par les évènements. Lors de sa dernière rencontre avec le groupe parlementaire de son ancien parti, Nida tounis, il les a renvoyé à la discussion et au dialogue, comme a annoncé le service de communication de la présidence. Si c’est vrai c’est une bonne chose. La démocratie tunisienne est une démocratie naissante, les dérives peuvent être très vite là. L’important est de surveiller le respect de la constitution. Ni le président de la république ne doit dépasser ses limites, ni le chef du gouvernement. La guerre des clans au sein de Nida tounis a causé beaucoup de mal à l’action des gouvernements depuis 2014. Un certain moment il faut que ça s’arrête. Au niveau économique et social la Tunisie est un pays à risques, il ne faut pas en ajouter.

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  • Feti juillet 26, 2018 à 08:50

    Finir les négociations avec l’UGTT avant le 15 septembre, la négociation avec le FMI, la question du budget, oui ce sont des choses qui nécessitent une stratégie déjà posée, et une stabilité politique gouvernementale. Mais pas que ça les nécessaires pas à faire aujourd’hui.
    -la finalisation du processus constitutionnel, afin que l’état soit équipé de toutes ses institutions,
    -la guerre contre la corruption, l’évasion fiscale, la fuite des capitaux,
    -la question de l’économie parallèle, où un grand pourcentage des entreprises tunisiennes œuvrent dedans,
    -la réforme de l’état, et comment limiter la bureaucratie, qui nuit aux citoyens et bloque les dossiers d’investissement,

    Voilà quelques autres titres de ce qu’elle a besoin la Tunisie aujourd’hui, et urgemment.

    La démocratie tunisienne n’a pas à supporter les envies politicos-politiciennes de quiconque. En Tunisie une révolution mentale est une chose urgence vitale.

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    • KAmjab juillet 26, 2018 à 15:44

      Votre article prêche par confusion .
      Le président de la République n’est pas le chef direct de Youssef chahed.
      Ce dernier est le chef du gouvernement et non pas un premier ministre.
      La constitution tunisienne de la deuxième République a instauré un exécutif bicéphale .
      Le président est responsable devant le peuple .
      Le chef du gouvernement est responsable devant l’assemblé des représentants du peuple..
      Les tentatives opérées par
      quelques conseillers malintentionnés
      et des médias insoucieux ont pour but de mener notre régime constitutionnel vers une dérive de monarchie républicaine sous une couverture de pseudo régime présidentiel .

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    • meski juillet 26, 2018 à 16:56

      Bravo monsieur pour votre analyse et votre clairvoyance il ne s agit pas d un combat de coqs

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      • Ahmed B juillet 27, 2018 à 09:02

        Vote utile encore une fois!
        YC le meilleur rempart contre Enahdha en 2019
        On prend les Tunisiens pour des imbéciles ou quoi? D’abord, le vote utile a disparu définitivement pour la majorité des électeurs tunisiens depuis les dernières élections. Ensuite, il y a unanimité des analystes pour dire que YC a le soutien d’Enahdha.

  • Aksel août 8, 2018 à 15:10

    Ennahda se paye la tête de béji essebsi et chahed. réunis .

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