C’est une alliance secrète qui est en train de se nouer entre Abderrazak Makri, le chef du principal et du plus influent parti islamiste algérien, le MSP, et le chef d’Etat-Major de l’armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah. Depuis l’éclatement de la fameuse affaire de cocaïne du port d’Oran, le puissant chef d’Etat-Major de l’armée algérienne est sur tous les fronts pour placer ses hommes et mener une opération « mains propres » destinée à limoger toutes les personnes gênantes qui ont trop profité de leur proximité avec le clan présidentiel d’Abdelaziz Bouteflika pour entretenir des relations douteuses avec les milieux affairistes.
L’interventionnisme de Ahmed Gaïd Salah a été étrangement salué par le chef de file des islamistes algériens, Abderrazak Makri. Une attitude totalement inouïe de la part des islamistes algériens réputés pour leur méfiance à l’égard de l’institution militaire, notamment en raison des événements de la tragique décennie noire des années 1990. Cette fois-ci, Makri a opéré un revirement à 180° en lançant publiquement un appel à l’institution militaire pour parvenir à un « règlement de la crise actuelle ». En pleine conférence de presse, Makri a assuré que des « officiers sont conscients des dangers que représente le statu quo actuel ».
Toute la presse algérienne a été bluffée par la position du chef du MSP. Que s’est-il donc passé ? En réalité, selon nos informations, le leader islamiste a rencontré depuis la fin du mois de juin plusieurs émissaires du Chef d’Etat-Major de l’Armée algérienne. Les deux hommes ont évité de se rencontrer officiellement, mais ils ont préféré s’échanger des lettres par le biais de messagers dignes de confiance. Makri a tenté de séduire le puissant général Ahmed Gaïd Salah. Il lui a proposé une feuille de route où l’armée algérienne doit superviser les élections présidentielles de 2019. Le leader islamiste s’est dit prêt à annoncer sa candidature et de mobiliser son lectorat traditionnel fort de plusieurs millions d’Algériens. Si l’établishment militaire soutient cette candidature, Makri se propose de jouer le rôle de stabilisateur pour assurer une transition qui garantira une fin de règne sans dégâts pour Abdelaziz Bouteflika.
Selon nos informations, Makri n’a pas affirmé qu’il veut être le candidat de l’armée ou du système. Il sait pertinemment que cette option est impensable. Mais il propose d’animer la scène politique en donnant du tonus à une élection présidentielle déterminante pour l’avenir de l’Algérie. En contrepartie, l’institution militaire doit garantir à la formation islamiste des portefeuilles ministériels au nombre de 4 ou 5 au sein du gouvernement post-2019. Mais si Makri doit se présenter comme candidat, il devra affronter qui ? Jouera-t-il le rôle du lièvre face au Président Bouteflika ? Pas si sûr puisque rien n’a été annoncé officiellement concernant le 5e mandat. Ahmed Gaïd Salah n’a pas voulu éclairer la lanterne au chef du MSP. Il lui a juste promis un rôle clé dans la « transition » s’il adhère et soutient la démarche de l’armée. Le deal a été accepté par le leader islamiste qui rêve depuis toujours d’être l’Erdogan algérien.
le peuple Algérien est vacciné contre les les faux islamistes qui sont toujours à l’ ombre du pouvoir et des ennemis de l’Algérie regardons le nombre de tué pendant la décennie noir
Makri ne presente que lui meme.C’est un homme qui change de couleur à chaque evennement.
Makri fort de quelques millions ou avez vous Touvre ce chiffre .
Makri ne représente pas plus de 3% de l’électorat ,en fait il ne représente que sa tribu.
Contrairement à vos assertions, le MSP a toujours coopérer avec les institutions de l’Etat y compris l’Armée et ce depuis sa création.Ceci étant, je trouve que l’initiative est bonne vue que l’armée peut et doit jouer un rôle majeur pour sortir le pays de ce marasme. La situation actuelle du pays mérite un petit sacrifice de « l’EGO » de toutes les parties et seule l’Armée peut les amener à faire cet effort.
مقري لا يساوي شيء,و الاتكال على الحمص خطئ
Les partis islamiques de l Arabie gagnent le sommet de l état sur la pointe des pieds.il n y a que les vrais algeriens qui ressentent la douleur de ce cher pays