Parfois on se demande si le Parlement marocain ne devrait pas ajouter une clause de sérieux à son règlement intérieur, ne serait-ce que pour empêcher la perte du « temps législatif », et pour les élus, et pour les ministres. Au PJD, des élus adressent des questions écrites aux ministres sur des sujets qui ne valent pas le coup et qui peuvent être résolues de manière plus simple: un muezzin qui n’a pas reçu sa prime, les difficultés de creuser un puits dans un douar reculé, le licenciement d’un instituteur…
La Fédération de la gauche démocratique (FGD) s’y met à son tour par le biais de son jeune élu Omar Balafrej, célèbre pour ses Podcasts. Dernièrement, l’ancien militant USFP a saisi le ministre de l’Education nationale pour demander des explications sur la pénurie de marqueurs (stylos) dans un lycée d’Oujda, poussant, argumente-t-il, les enseignants à mettre la main à la poche!
Autant de questions qui font rire sous cape au moment où le pays est confronté à mille et une problématiques nettement plus importantes.
Les députés écrivent N importe quoi car ils ont une ligne rouge predefinie le jour de leur nomination qu il ne faut pas dépasser .leur stylo est prisonnier .