Tayeb Zitouni, le ministre algérien des Moudjahidines, vient d’annoncer la prochaine réunion de la commission mixte algéro-française en charge du dossier des essais nucléaires français en Algérie, en vue d’une éventuelle indemnisation de la part de Paris. Au début des années 1960, la France lançait une campagne de plusieurs essais nucléaires dans le Sahara, campagne entamée le 13 février 1960 avec l’opération gerboise bleue, nom de code du tout premier essai effectué dans la région de Reggane, à 600 kilomètres au sud de Bechar, dont la puissance dépassait de quatre fois celle de la bombe d’Hiroshima. Entre 1960 et 1966, l’armée et les scientifiques français procèderont à un total de 17 essais, quatre aériens et treize souterrains, avec les conséquences que l’on imagine sur les populations locales. Aujourd’hui, l’Algérie estime à plusieurs dizaines de milliers le nombre de personnes victimes de ces essais, civils et soldats, et a adressé de nouvelles propositions à la France en vue d’une juste indemnisation. A Paris, il semblerait que l’on souhaite se diriger vers l’application de la loi Morin, qui depuis janvier 2010 encadre l’indemnisation par l’Etat français du préjudice subi par certaines personnes atteintes de maladies radio-induites dues aux essais nucléaires. Un contentieux entre les deux pays qui n’a que trop duré et sur lequel la France aurait tout intérêt à enfin reconnaître sa responsabilité.
Charité bien ordonnée commence par soi-même, alors que l’Algérie commence par indemniser les milliers d’algériens jetés arbitrairement en pâture à la radio activité nucléaire, chimique et bactériologique dans le camps de la mort en février 1992, après le coup d’état militaire de janvier 1991
Débat sur l’indemnisation des populations sinistrées des essais nucléaires des années 60, il faut en limiter l’ampleur des préjudices humains sur la base de l’identité nationale des personnes, ou alors, et là, l’enjeu est de taille, le principe d’indemnisation devrait être redéfini selon des fondements de base géopolitiquo-historiques. Sachant que près de deux tiers des territoires situés dans le Sahara oriental ont dû être libérés et délaissés, pour ne pas dire restitués ce qui n’est pas internationalement juste, aux autorités algériennes dès l’Aube de l’indépendance de l’Algérie. Tandis que ces deux tiers appartenaient bel et bien au grand Maroc oriental de l’avant l’air du protectorat français sur le Maroc. Et là, il est temps que le Maroc présente, sérieusement, une pétition de revendications légitimement reconnues par les hautes instances onusiennes, et sortir de cette image traditionnelle qui fait de lui un élève timide sur le plan de la diplomatie internationale et, notamment, les dossiers les plus chauds contaminés par les conflits territoriaux.
ALLABOUCHE Abdelilah
Le Sahara est depuis le commencement du monde le terrain de parcours des Touaregs, un groupe ethnique qui n’existe pas au maroc. Le Sahara jusqu’à la colonisation était une terra nullius, un espace qui peut être habité mais qui ne relève pas d’un État. Selon ce principe, les terres ne sont possédées par personne. Les nomades par excellence sont des fils du vent, pas des fils de la terre, ils ne possèdent aucun titre de propriété sur leurs terrains de parcours contrairement aux agriculteurs, ils ne fondent pas de civilisations.
Ce sont les Français et les Espagnols qui sont responsables du découpage actuel sans demander l’avis de personne. Les Touaregs du Sahara attribué à l’Algérie par le découpage colonial ont accepté au lendemain de l’Indépendance de devenir algériens, ils n’ont pas aussitôt réclamé on ne sait quelle indépendance touarègue, ils n’ont revendiqué aucune souveraineté administrative sur leur territoire ancestral certes mais qui n’a jamais été un État-nation. Ils n’ont rien réclamé parce qu’ils n’avaient rien à réclamer et ils sont très heureux d’être algériens plutôt que maliens.
Ce n’est pas parce que vous avez fait du commerce transsaharien que le Sahara vous appartient. Il n’y a au Sahara aucune trace urbanistique d’une administration ou d’une civilisation marocaine, pas de villes même en ruines, pas de mosquées ou de palais, pas le moindre village, pas de pièces de monnaie découvertes dans le sol, pas d’archives, pas de plats ou de costumes marocains, pas de salon à la marocaine chez les habitants, pas de plan cadastral, il n’y a rien d’autre que le silence du désert. Et votre grand ventre.
Omar Chalal ce site « maghreb propagande » du makhnez de quoi se méle t il ??
ce site propagandiste va indémniser les victimes des essais nucléaires de sa poche a la place de la france ??
Peut être que sur un plan purement moral la France pourrait envisager l’indemnisation des victimes civiles comme dommages collatéraux. Quant a reconnaitre sa responsabilité, l’État Algerien pourra toujours….attendre quand la force et la décision politique font défaut.