C’est sans grande surprise que le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi est depuis quelques heures officiellement candidat à la présidentielle de mars prochain. Il s’agit de la première candidature officielle déposée pour le scrutin qui se déroulera du 26 au 28 mars en Egypte. Les candidats à la présidentielle ont jusqu’au 29 janvier pour déposer leur dossier et une liste définitive sera publiée le 20 février.
Hier, le général à la retraite Sami Anan, qui avait annoncé sa candidature samedi, a été tout simplement arrêté au motif qu’il n’avait pas reçu le feu vert des forces armées. Selon plusieurs de ses proches, l’ancien chef d’état-major de l’armée égyptienne aurait été présenté devant le parquet militaire, sans que cette information n’ait été officiellement confirmée ni démentie. Il lui est reproché de n’avoir pas suivi les procédures requises pour mettre fin à son service actif dans l’armée avant d’annoncer sa candidature.
D’autres candidatures avaient déjà été écartées, celles notamment de Ahmed Chafiq, ancien premier ministre de Hosni Moubarak, et du colonel Ahmed Konsowa, condamné à six ans de prison au lendemain de l’annonce de sa candidature.
C’est connu et c’est toujours le même scenario. Dès que quelqu’un peut déranger sérieusement le système on lui cherche des poux sur la tête même s’il est chauve. Si les griefs retenus contre ces candidats sont avérés ou était donc l’Etat avant que ces postulants ne s’affichent pour la présidentielle.?!