Par Maghreb Intelligence
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Paris serait fortement gênée par les enquêtes qui touchent de plus en plus ses entreprises implantées en Algérie.
Directement visées par le ministère des Finances algérien, les banques françaises sont soupçonnées de transférer à l’étranger les capitaux d’une manière illégale. La Société Générale et BNP Paribas seraient dans la ligne de mire des enquêteurs algériens. La Banque centrale et le ministère des Finances laissent déjà entendre que ces banques étrangères devraient régler des montants s’élevant à 250 millions d’euros parce qu’elles auraient violé plusieurs lois et règlements relatifs au change et aux transferts de capitaux. Côté français, on laisse entendre que ces enquêtes « commanditées» ne reflètent aucunement la réalité sur le terrain. Les Français soupçonnent les autorités algériennes de vouloir profiter de la crise qui frappe actuellement la zone euro pour enfoncer le clou, et tenter ainsi de régler des comptes politiques avec la France en exerçant pressions sur les groupes de l’hexagone opérant en Algérie. Cette tension grandissante de part et d’autre aurait, selon un responsable du département Afrique du Nord au sein du Quai d’Orsay, tendance à s’aggraver dans les semaines prochaines.
Directement visées par le ministère des Finances algérien, les banques françaises sont soupçonnées de transférer à l’étranger les capitaux d’une manière illégale. La Société Générale et BNP Paribas seraient dans la ligne de mire des enquêteurs algériens. La Banque centrale et le ministère des Finances laissent déjà entendre que ces banques étrangères devraient régler des montants s’élevant à 250 millions d’euros parce qu’elles auraient violé plusieurs lois et règlements relatifs au change et aux transferts de capitaux. Côté français, on laisse entendre que ces enquêtes « commanditées» ne reflètent aucunement la réalité sur le terrain. Les Français soupçonnent les autorités algériennes de vouloir profiter de la crise qui frappe actuellement la zone euro pour enfoncer le clou, et tenter ainsi de régler des comptes politiques avec la France en exerçant pressions sur les groupes de l’hexagone opérant en Algérie. Cette tension grandissante de part et d’autre aurait, selon un responsable du département Afrique du Nord au sein du Quai d’Orsay, tendance à s’aggraver dans les semaines prochaines.