C’est un marché qui avoisine près de 500 millions d’euros. Un marché qui suscite toutes les convoitises et provoque une bataille à couteaux tirés. En 2018, les autorités algériennes préparent le lancement du déploiement d’un grand réseau Wifi public dans les plus grands quartiers de trois grandes villes du pays. Il s’agit d’Oran, la capitale Alger et Annaba à l’est du pays, l’objectif de ce plan est de lancer le concept de Smart City, la ville intelligente et connectée.
Pour remédier aux énormes retards accumulés dans le développement des nouvelles technologies, les autorités algériennes veulent mettre le paquet sur la démocratisation et la vulgarisation de l’accès à l’Internet. Ces réseaux Wifi doivent être installés et gérés par plusieurs opérateurs car l’Etat algérien ne veut pas octroyer l’exclusivité de la gestion de ce projet à Algérie Télécom. Et pour obtenir une bonne part de ce gâteau, Lotfi Nezzar, fils du général Nezzar et ancien puissant haut gradé de l’armée algérienne durant les années 1990, est en train de s’adonner à un puissant lobbying pour contraindre les autorités à travailler avec son entreprise SLC, un fournisseur d’accès à internet dans le Wimax et les lignes spécialisées.
Or ce lobbying commence à porter un sérieux préjudice à ses concurrents comme l’opérateur Anwarnet qui vient d’être brutalement déconnecté du réseau national suite à une brusque décision de l’ARPT, le gendarme des télécoms en Algérie. Une exclusion que de nombreux observateurs au fait de ce dossier à Alger lient à la concurrence que porte Anwarnet à SLC et Algérie-Télécom dans le futur déploiement du Wifi public dans ces trois grandes villes algériennes.
En écartant un concurrent gênant, le fils Nezzar et Algérie Télécom se fraient un chemin tranquille pour bénéficier de l’énorme manne de ce futur projet prévu pour 2018. L’ARPT a tenté, de son côté, de se justifier au sujet du retrait d’agrément à Anwarnet. Ses explications n’ont nullement étouffé la polémique qui enfle dans le secteur des TIC en Algérie. Un secteur marqué par le monopole de l’Etat et la puissance du lobbying des fils des dirigeants algériens.
Ce n’est plus de l’info ! c’est carrement une atteinte morale ! C’est quoi ce délire ? il ne faut pas etre un fils d’un ex general en retraite pour faire des affaires! Pourquoi vous n’ecrivez pas sur le Directeur du port de Bejaia qui bloque les investissement de cevytal ! le projet c’est de monter une usine et d(eradiquer un peu le chomage a bejaia!
ce sont ces archaismes qui empechent le pays d avancer..chaque segment a son barbout et la haut on legifere pour proteger des doubles et des triples carburateurs …memes les postes de responsabilite font l objet d OPA …ca devient grave et ces gens la empechent le pays de donner la chance a ses enfants…a tous ses enfants…nous sommes en 2017 PAS AU TEMPS DE LA CIGARETTE ET DES ALCOOLS D AL CAPONE…L HISTOIRE RETIENDRA L INCAPACITE DES REPRESENTANTS DU PEUPLE A LE DOTER DE LOIS QUI LE PREMUNIT DE CES DEPASSEMENTS ..DE CES « droits de cuissage »
Un pays en coupe réglée. Et pour longtemps. Le petit peuple n’a plus que deux solutions: fuir ou de se suicider.
Je comprends bien ce dont vous traitez. Mais que vient faire le père dans une affaire gérée par le fils. Sûrement pour attirer le lecteur et polémiquer. Article de voyou sans vouloir défendre ces marchands de vent.