Le président français Emmanuel Macron a fait de nombreuses promesses à Alger. Lors de son déplacement express ce mercredi 6 décembre, il a eu tout le temps de discuter avec plusieurs hauts dirigeants algériens pour tenter de recoller quelques morceaux avec une Algérie déçue et se sentant trahie par celui qu’elle avait soutenu en coulisses avant son élection. Or Macron n’a pas renvoyé l’ascenseur.
Alger attend de vrais investissements économiques pour que les affaires reprennent, permettant ainsi de créer les emplois tant recherchés par les autorités algériennes confrontées à une crise financière très inquiétante. Afin de calmer les appréhensions de ses partenaires Algériens, Macron a pris des engagements devant le premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le président Abdelaziz Bouteflika, avec lequel il a discuté pendant près d’une heure.
Devant les deux hauts responsables du pays, Macron a assuré que lors de son prochain déplacement prévu au cours du premier trimestre 2018, il ramènerait avec lui la plus importante délégation de chefs d’entreprises depuis son arrivée à l’Elysée. Et il a fait part de toute une nouvelle stratégie pour renforcer les investissements productifs français en Algérie. Macron a expliqué à ses interlocuteurs algériens que les deux groupes français Renault et Peugeot allaient tenter de convaincre leurs sous-traitants de venir massivement en Algérie. Il s’agit de créer un tissu industriel local qui permettra de créer des emplois et de la richesse.
Selon les explications fournies par le chef de l’Etat français au premier ministre algérien, l’agence Business France s’est d’ores et déjà rapprochée des cent premiers sous-traitants français pour vendre la destination Algérie. Macron a également confié que les banques françaises parmi les plus importantes, comme Société Générale et BNP Paribas, allaient offrir des crédits et un accompagnement aux entreprises qui décideront de s’installer en Algérie.
Macron a enfin fait savoir que la France était prête à accompagner l’Algérie dans son développement agricole et ainsi réduire l’incroyable facture des importations alimentaires des Algériens. La valeur estimée des importations alimentaires en Algérie a explosé ces derniers temps, passant de deux milliards de dollars au début des années 2000 à 10 milliards au cours des six dernières années.
Nous avons besoin de l’un de l’autre,c l’ère des technologies et l’ouverture,pas à l’ignorance
Un rapprochement algero-marocain résoudrait tant de choses pour les 2 pays. A qui le dire?
Évidemment, c’est bon dans la mesure ou le mekhzene cesse d’être un utopique, et pose les pieds sur le plas en enterrant a jamais ses convoitises sahariennes,en cessant également ses abominable s déversement de drogue sur ses voisins et mettre fin a ces critiques de caniveau.
Absolument vrais bien dit
Bienvenue chez nous monsieur le président macron on compte sur vous vu les relations bilatérales faites entre les deux pays ( sauvé une jeunesse perdue) merci à vous
Ca se presente bien et c’est réalisable surtout pour les sous traitants auto. Espérons que des interets personnels ne viennent déranger
l’Algerie a besoin de nouveaux dirigeants et peut étre du peuple qui va avec
l algerie c est la france et la france c est l algerie.
Comment un journal algérien peut-il parler de « régime » (« régime Bouteflika ») concernant le gouvernement algérien? Il est clair que cet article est une simple reprise d’un papier français à relent colonialiste.