Le président égyptien, le maréchal Abdelfattah Al-Sissi, est arrivé lundi soir à Paris pour une visite officielle de trois jours en France. Il sera reçu mardi par le président français Emmanuel Macron pour un déjeuner de travail à l’Elysée, au cours duquel seront notamment évoquées la lutte contre le terrorisme et la situation en Libye. De source diplomatique française, Emmanuel Macron a également l’intention d’aborder la question des droits de l’homme en Egypte, qui vient de prolonger de trois mois l’état d’urgence instauré en avril dernier.
De son côté, le président égyptien ne devrait pas manquer d’évoquer un différend diplomatico-financier entre Paris et Le Caire à propos de l’achat par l’Egypte de douze Rafale supplémentaires. Des négociations en ce sens avaient été entamées au printemps 2016, mais le dossier serait aujourd’hui bloqué par le ministère français de l’Economie, croit savoir le site français latribune.fr, pour des raisons de financement. Bercy refuserait en effet que l’Egypte, en manque notoire de liquidités, obtienne des industriels français les mêmes facilités de paiement que lors de l’achat des vingt-quatre premiers Rafale en 2015, dont onze ont été livrés à ce jour. D’autant que Le Caire aurait toutes les peines du monde à honorer le paiement de deux bâtiments de projection (BPC) déjà en sa possession. Difficile d’imaginer que Bercy n’entrave la signature de ce nouveau contrat de vente de Rafale sans avoir obtenu le feu vert de l’Elysée. Depuis la relance d’un partenariat stratégique entre les deux pays en 2015, l’Egypte a conclu pour quelque six milliards d’euros de contrats d’armement avec la France.
ces des zincs innofensifs , les rafales francais , seuls les gogos a l’image des egyptiens en achetent .