Présentant son plan d’action ce mercredi 18 octobre à Bruxelles, la Commission européenne a émis le souhait d’ouvrir des négociations avec plusieurs pays comme le Maroc et l’Algérie pour des accords en matière de lutte antiterroriste.
La Commission européenne a demandé l’autorisation d’ouvrir des négociations pour arriver à des accords avec l’Algérie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Tunisie et la Turquie.
Ces accords, comme cela a été annoncé à Bruxelles, devraient concerner l’échange de données à caractère personnel entre Europol et les autorités de ces pays tiers et notamment pour lutter contre le terrorisme et le grand banditisme.
Le Maroc est un partenaire de longue date de plusieurs pays occidentaux dans la lutte contre le terrorisme. Des équipes d’enquêteurs marocains, surtout depuis la création du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), avaient pris part à des enquêtes avec leurs homologues européens comme ce fut le cas après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Sur le plan régional, de l’aveu même des responsables sécuritaires marocains, la coopération entre Rabat et Alger laisse encore à désirer malgré les risques que cela fait courir à toute cette partie du continent. Alger préfère pour sa part poursuivre sa guerre d’usure contre le Maroc sur le dossier du Sahara.
Ce dossier peut être pris en charge par Afripol une institution toute désignée pour cette charge. Pourquoi ce cirque qui entraine des chevauchements des décisions si ce n’est que pour rendre les pays de cet hémisphère faibles impuissants a leur portée sous le contrôle Israël.