Les pressions sont telles que le Premier ministre algérien s’est senti contraint de publier une mise au point sur son site internet : « contrairement à ce que rapportent certaines sources, il n’existe aucun projet de restructuration du gouvernement, tout comme il n’y a, pour le moment, aucun projet de remaniement ministériel ». C’est avec ce message laconique et concis qu’Ahmed Ouyahia a répondu aux informations persistantes annonçant un nouveau remaniement à Alger dans les prochains jours.
Un démenti unique en son genre. Ouyahia a voulu faire retomber la pression qu’il subit, de nombreuses officines au sommet du pouvoir algériend plaidant en faveur nouveaux changements pour s’adapter aux enjeux de la crise financière qui paralyse l’Etat.
Au Palais d’El-Mouradia des conseillers d’Abdelaziz Bouteflika ont proposé un énième remaniement stratégique pour corriger les carences du gouvernement. Il s’agit notamment de proposer un ministre de l’Industrie plus dynamique en remplacement de Youcef Yousfi jugé trop mou et pas suffisamment réactif.
Le ministre de l’Habitat, Abdelmdjid Temmar, devait changer de portefeuille ministériel car il n’a pas du tout convaincu dans ce poste délicat où il semble dépassé par les multiples défis du dossier du logement. Mais la grande question fut celle du sort qu’il faut réserver à Ahmed Gaïd Salah, le Chef d’état-major de l’armée algérienne, toujours vice-Ministre de la Défense nationale. Dans l’entourage du Président Abdelaziz Bouteflika, un fort courant s’est constitué pour proposer que le vieux général ne conserve que sa fonction de Chef d’état-major. Cela signifie clairement qu’il faut l’éjecter du gouvernement, ce qui constitue un geste politique fort qui risque d’ébranler les rapports entre l’institution militaire et le cercle présidentiel.
Gaïd Salah tient à ce symbole politique et ne veut pas entendre parler d’une porte de sortie du gouvernement. Mais Ahmed Ouyahia ne fait pas confiance au vieux général, et entre les deux hommes il n’y a guère de lune de miel. Rien ne prouve à ce jour que Ouyahia approuve le plan de licenciement politique du Chef d’état-major de l’armée qui demeure un puissant acteur politique. Ce qui conduit l’homme fort du RND à tempérer les ardeurs des uns et des autres et à jouer les équilibristes.
Cet article est du bla bla, des brèves de comptoirs et de hamam. Rien de concret, aucune source citée. Bref, le parfait exemple de désinformation, comme celui à l’origine des rumeurs de remaniement. Notre presse, dans sa majorité et en particulier la presse dite électronique, manque décidément de professionnalisme ou verse délibérément dans le bashing Algérie à tout va! Cela doit rapporter beaucoup semble-t-il!