Par Skander Salhi
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Désigné en avril dernier premier vice-président de la Fédération algérienne de football (FAF), Rebouh Haddad, le frère d’Ali Haddad, milliardaire influent et patron des patrons algériens, suscite le courroux du football algérien. Depuis l’élimination brutale de la sélection algérienne de la course au Mondial 2018, Rebouh Haddad est pointé du doigt pour ses interférences dans les choix stratégiques de la FAF. On l’accuse de manipuler le jeune président de la FAF, Kheireddine Zetchi, d’imposer ses choix politiques au bureau fédéral et de se comporter comme un petit prince ignorant tout de l’univers du football. En avril dernier, il avait créé une véritable controverse en s’imposant comme le seul interlocuteur de la Fédération française de football tandis que son déplacement à Paris virait à l’échec. Aujourd’hui, les supporters algériens réclament ouvertement sa tête, le désignant comme seul responsable de la déroute de l’équipe nationale lors des qualifications pour la prochaine Coupe du monde en Russie. Selon plusieurs sources, Rebouh Haddad aurait imposé le coach Lucas Alcaraz à la tête de la sélection algérienne, avec les résultats que l’on sait. Malgré cela, le patron de l’USM d’Alger, club racheté par la famille Haddad en 2010, a conservé toute son influence au sein de la FAF. Rebouh Haddad serait-il indéboulonnable ?