Ils appartiennent à un club huppé et restreint. Ils sont au nombre de quatre seulement, et sont tenus en grand estime par les plus hautes autorités du pays qui les consulte régulièrement sur les grands dossiers économiques. « Ils », ce sont Aziz Akhannouch, à la tête de la holding Akwa et ministre de l’agriculture; Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie et du Commerce; Miriem Bensalahe, patronne de la CGEM; et Mohamed Benchaâboun, PDG du Groupe Banque populaire. Si les trois premiers nommés ne constituent pas une surprise, le quatrième pourrait en revanche étonner quelque peu. Mohamed Benchaâboun, discret dirigeant de l’une de premières banques du royaume depuis une dizaine d’années, a su rester à l’abri des regards depuis qu’il a quitté l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) en 2008. Bon gestionnaire et surtout très habile négociateur, celui qui préside aux destinées du Groupe Banque populaire est réputé efficace et mesuré dans ses jugements. Un atout qui fait aujourd’hui de lui l’un des personnages les plus écoutés de la sphère économique marocaine.