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Le constat fait par les membres de la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED) quant aux retards
pris dans d’avancement des travaux d’infrastructure n’a pas plu en haut lieu. D’après des sources proches de la présidence algérienne, c’est un Abdelaziz Bouteflika hors de lui qui a vertement sermonné Amar Ghoul, ministre de l’équipement, et d’autres hauts responsables algériens en charge des chantiers de mise à niveau.
Le président algérien s’en est violemment pris à la manière dont se déroulent les travaux d’autant plus qu’un scandale vient d’éclater sur l’implication de plusieurs hauts cadres de l’équipement dans des affaires de corruption visant à faciliter l’octroi de certains marchés à des sociétés chinoises au détriment d’autres entreprises.
Abdelaziz Bouteflika a dit ne pas comprendre les raisons des retards constatés dans la plupart des chantiers ainsi que les surcroîts de coûts engendrés. Le président algérien se serait même dit étonné qu’un pays comme le Maroc sans ressources pétrolières puisse devancer l’Algérie sur le plan de la réalisation des infrastructures. Rappelons que le projet d’autoroute Est Ouest prend du plomb dans l’aile et que la transsaharienne a été remise à plus tard. Quant au port de Djen Djen pensé pour rivaliser avec le port marocain de Tanger Med, peine à trouver des concessionnaires internationaux pour le réaliser.