Par Mohamed Foulahi
A
A
Ses nombreuses rencontres à Paris et à Rabat avec les responsables français de tous niveaux ne sont même plus un secret. Il est désormais loin le temps du gel de la coopération sécuritaire et judiciaire entre la France et le Maroc, à la suite de plaintes pour torture déposées par plusieurs Franco-Marocains en février 2014 dans la capitale française. Plaintes qui avaient provoqué un ridicule imbroglio judiciaro-diplomatique avec une convocation adressée au patron de la DST marocaine à la résidence de l’ambassade chérifienne alors qu’il ne s’y trouvait pas. Désormais l’homme est semble-t-il devenu incontournable, depuis sa précieuse contribution dans l’enquête sur les attentats meurtriers de Paris en novembre 2015.
Aujourd’hui sollicité par plusieurs chefs d’Etat et hauts responsables étrangers, Abdellatif Hammouchi est celui qui incarne le mieux la stratégie anticipative de la lutte contre le terrorisme mise en place par le roi Mohammed VI, stratégie qui en plus du volet sécuritaire indispensable et d’une coopération internationale volontariste, englobe à la fois la réforme du champ religieux, les réformes économiques et sociales et celles du système éducatif. Un modèle reconnu et apprécié, qualifié de « pétrole marocain » par un diplomate occidental.
C’est ainsi que le responsable de la sécurité intérieure du royaume a été reçu tour à tour par le président Rwandais Paul Kagamé, l’Ivoirien Alassan Dramane Ouattara, le Guinéen Alpha Kondé, et bien d’autres encore. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international, Hammouchi s’est également rendu à Washington pour tenir des séances de travail successives avec les patrons de la CIA et du FBI. Dans le même objectif, il s’était envolé vers Moscou où il avait rencontré, affirme-t-on, le puissant Nicolai Patrouchev, responsable de la sécurité nationale russe et proche du président Vladimir Poutine, ainsi qu’Alexander Bortnikov, chef du service secret FSB.
C’est ainsi que le responsable de la sécurité intérieure du royaume a été reçu tour à tour par le président Rwandais Paul Kagamé, l’Ivoirien Alassan Dramane Ouattara, le Guinéen Alpha Kondé, et bien d’autres encore. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international, Hammouchi s’est également rendu à Washington pour tenir des séances de travail successives avec les patrons de la CIA et du FBI. Dans le même objectif, il s’était envolé vers Moscou où il avait rencontré, affirme-t-on, le puissant Nicolai Patrouchev, responsable de la sécurité nationale russe et proche du président Vladimir Poutine, ainsi qu’Alexander Bortnikov, chef du service secret FSB.
En Europe, les déplacements à Madrid et à Bruxelles se multiplient, tandis que son nom est de plus en plus fréquemment cité en Allemagne à la suite des récents attentats dans le pays. Les médias allemands avaient alors évoqué le rôle joué par DST marocaine, qui avait notamment informé les services de sécurité de Berlin de la préparation de ces attentats.
Gardez-vous des hommes forts comme ceux qu’on a déjà vu passer…
Si ta peur de morir choisit un autre métier