Par Jérôme Galveli
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Forts d’avoir réussi à écarter Mohamed Ben Nayef de la succession au roi Salmane Ben Abdelaziz, Mohamed-Ben Salmane et Ben Zayed, respectivement prince héritier d’Arabie Saoudite et d’Abu-Dhabi, souhaitent désormais régler son compte à Cheikh Tamin Ben Hamad Al Thani, émir du Qatar. Selon des sources américaines au fait du dossier, il ne s’agirait plus d’un conflit diplomatique mais bel bien de haine personnelle. Mohamed Ben Salmane, arrogant et colérique, veut se venger de ses échecs au Yémen et en Syrie en déclenchant les feux de l’enfer sur le petit émirat et contre cheikh Tamim en personne, qui se fait de plus en plus discret à Doha. Sur les conseils insistants du MIT, les services de renseignement turcs, Tamim et son père Hamad Ben Khalifa changent constamment de lieu de résidence pour éviter un attentat ou un coup de force. Lors de la dernière réunion au Caire des patrons des services de renseignement émiratis, égyptiens, bahreinis et saoudiens, il a été décidé d’activer les préparatifs afin de renverser le régime en place à Doha. Des centaines de mercenaires soudanais, libyens et érythréens se trouvent depuis trois semaines dans une base militaire à Bahreïn, prêts à intervenir au Qatar lorsque la situation le permettra. Les pays participant au blocus espèrent en effet que l’un des membres de la famille régnante au Qatar prenne la tête d’une rébellion. Le GID, les services de renseignement saoudiens, et leur patron Khalid Ben Ali Al Humaidanont été chargés de mener une mission en ce sens, mais peinent à trouver mènera la fronde à Doha pour faciliter la tâche des forces stationnées à Manama.