Par Skander salhi
A
A
Les Etats-Unis d’Amérique ne veulent pas se laisser surprendre au moment de la succession du président Abdelaziz Bouteflika. C’est probablement ce qui a motivé la nomination d’une pointure de la diplomatie américaine, John Desrocher, au poste d’ambassadeur à Alger. « La désignation d’un profil tel que celui de Desrocher n’est pas anodin. C’est le département d’Etat, et non le président Trump, qui est derrière cette nomination », affirme un bon connaisseur des relations algéro-amércaines. L’arrivée de John Desrocher en Algérie peut être considérée comme une marque d’attention particulière, elle marque aussi une forme d’inquiétude quant à l’avenir politique du pays. En effet, le nouvel ambassadeur est loin d’être un novice sur les questions arabes et maghrébines. Il a occupé le poste de ministre conseiller pour la coordination économique en Irak, puis fut en charge des affaires irakiennes au département d’Etat. John Desrocher avait également travaillé à l’ambassade des Etats-Unis au Caire avant d’être nommé sous-secrétaire à l’Egypte et au Maghreb au département d’Etat. « L’ambassadeur Desrocher, fort d’une grande expérience, négociateur habile et fin connaisseur de la psychologie des dirigeants arabes est à Alger pour une mission précise : peser, sinon prévoir la succession d’Abdelaziz Bouteflika qui s’annonce assez problématique », affirme un diplomate en poste en Algérie.
Le peuple ce qu’il cherche c’est d’avoir un président qui doit défendre les intérêts du pays avant les intérêts personnels ou ceux d’un clan. Actuellement on est en retard d’un siècle dans tous les domaines, l’Éthiopie est mieux classée que nous si on suit les classements mondiaux !