Par Skander salhi
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Ooredoo Algérie, premier opérateur de téléphonie mobile du pays, s’apprête à tourner la page Hendrik Kasteel. Le dirigeant néerlandais, arrivé en septembre 2016 en remplacement du Libanais Joseph Ged, aura rencontré les pires difficultés à gérer l’opérateur dans un contexte et un environnement particuliers.
Désirant assainir l’entreprise dès sont arrivée, Hendrik Kasteel se sera attaqué aux relais et aux plus gros réseaux d’affaires algériens, généreusement entretenus par son prédécesseur Joseph Ged, grand connaisseur des rouages du pouvoir algérien. La culture d’entreprise très « occidentale » de Hendrik Kasteel lui aura été fatale, à la suite d’une vague de licenciements de grande ampleur, la réorganisation du management de l’opérateur qatari et la fin d’un système basé sur le clientélisme. Malgré des débuts prometteurs, Kasteel a dû rapidement faire face aux lobbies des télécoms algériens, qui n’ont eu de cesse de manœuvrer contre lui, notamment lorsqu’il s’est attaqué au business de la distribution des produits de l’opérateur. De gros bonnets du régime s’étaient accaparé ce marché au cours des années Ged, pratique à laquelle Hendrik Kasteel avait décidé de mettre fin.
Dès lors, les pressions se sont multipliées auprès des autorités algériennes afin de suspendre son permis de travail. Depuis mai dernier, Hendrik Kasteel n’était plus en mesure d’exercer ses fonctions, interdit de fouler le sol algérien. Une situation inédite concernant le dirigeant d’une multinationale de cette importance et malgré les négociations entamées par les actionnaires qataris auprès des autorités algériennes. Comprenant que les méthodes du Néerlandais ne répondaient pas aux spécificités du marché algérien, la décision fut donc prise à la fin de ce mois de Ramadan de confier les rênes de l’entreprise au Jordanien Eyas Assaf, le directeur financier d’Ooredoo Algérie, qui assurait l’intérim depuis un mois.
Pourquoi vous n’écrivez pas que Hendrik Kasteel fait tous pour bloquer le syndicat des employés Ooredoo qui est un droit absolut et depuis 1 an il ne reconnaît pas le syndicat installé par un PV même après que l’UGTA lui a envoyé plusieurs relances ?!!!!!
Hendrik Kasteel a le droit de bloquer mais il ne veut pas être bloqué oui quoi!!!!
Pourquoi vous n’écrivez pas qu’il n’y a aucune transparence ni communication depuis mai 2017 au sein de l’entreprise ?!!!!
au dernier un grand échec pour Hendrik Kasteel et vive l’État Algérien.