Par Mohamed Foulahi
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Alors que le gouvernement a recours à la politique de la carotte et du bâton dans sa gestion de la crise dans le Rif, les observateurs se livrent déjà au jeu des pronostics pour désigner perdants et gagnants dans ce dossier. Parmi les premiers, le chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani. A peine désigné à la tête du gouvernement, le médecin psychiatre a démontré qu’il n’était pas vraiment à l’écoute ni des Marocains ni des militants du PJD. Sa gestion du « Hirak » du Rif a été catastrophique sur le plan politique aussi bien que médiatique. Politiquement El Othmani n’a pas été en mesure de mobiliser sa majorité derrière le gouvernement. Des voix discordantes se sont élevées ici et là. Ainsi, le PPS a marqué ostensiblement sa différence d’appréciation par rapport au Chef du gouvernement, en insistant sur une solution politique globale plutôt qu’un traitement exclusivement sécuritaire. Ce fut également le cas des sections provinciales d’Al Hoceima du PJD et de l’USFP, qui ont réclamé la libération immédiate des personnes arrêtées. Médiatiquement, le Chef du gouvernement s’est révélé incapable de tenir un discours cohérent et convainquant. Il a laissé son gouvernement en rase campagne en ne prenant pas la parole publiquement afin de soutenir fermement son action, ce qui s’est traduit par un énorme flou et provoqué l’inquiétude.
Pour autant, le Premier ministre n’est pas le seul à pâtir de la gestion du Hirak. Le chef de l’opposition s’est également retrouvé dans de « beaux draps ». Président de la région de Al Hoceima, Ilyas El Omari dont le parti, le PAM, a raflé la quasi-majorité des communes, a été étrangement absent de cette crise qui perdure depuis plus de sept mois. Alors, qu’il est principalement responsable depuis des années de la gestion effective de la région, le secrétaire général du PAM a longtemps était aux abonnés absents, se contentant de publier des post sur sa page Facebook. Manière plutôt curieuse pour un élu en charge de la direction de la région. Les évènements du Rif ont démontré que l’élite rifaine installée à Rabat, dont Ilyas El Omari est l’une des principales figures, a totalement failli et ne compte aucun relais sur le terrain. Le PAM et son patron qui voulaient faire de la région d’Al Hoceima une vitrine de leur action politique, se retrouvent aujourd’hui empêtrés dans un bourbier dont ils auront du mal à s’extirper.
Enfin, l’autre victime des protestations de la population dans le Rif est indéniablement Aziz Akhannouch, patron du RNI. Se préparant à un rôle de premier plan en 2021, le ministre de l’Agriculture a fait une brève apparition à Al Hoceima où il a été « clashé » par un pêcheur de la ville, avant de sombrer dans le mutisme. Un peu court pour un politicien dont l’ambition est de gagner les prochaines élections et de se porter à la tête du gouvernement. D’ailleurs, hormis un communiqué mal rédigé, les députés du RNI et leur chef ne se sont aucunement manifesté lors de cette crise. Une façon d’agir qui en dit long sur les capacités « politiques » du nouveau patron du RNI, qui serait appelé, s’il devait un jour prendre la Primature, à s’adresser à une population de plus en plus exigeante et dans l’attente d’une véritable parole politique.
La vérité est entre deux choses : la première c’est M Fouad ben hama et ilyas al omari pour le trafique et l’injustice au Maroc et la deuxième c’est M le grand Akhnouch pour le vole d’argent public sans justification de l’état et c’est vous dites non : retournez bien en arrière dans toutes les villes du notre MAROC et regarder les territoire des villes pour savoir combien coté pour l’état après ca c’est tous vu sans controler!!!!!!!!!!!!!!