Israël est décidé à attaquer militairement l’Iran. Un document top secret concocté par les États-majors de la Tsahal et du Mossad arrête les plans finaux
consistant à mener une vaste opération militaire contre la république islamique d’Iran. A Dubaï et à Manama, véritables plate-forme régionales pour les services secrets du monde entier, les «officines» sont en ébullition. Depuis l’annonce par l’Iran qu’elle dispose désormais d’infrastructures lui permettant de mettre au point un missile balistique intercontinental capable d’atteindre les États-Unis d’Amérique d’ici 2015, les responsables militaires occidentaux sont sûrs qu’Israël passera à l’acte. L’Iran avait, il y a quelques mois déjà, testé avec réussite une version améliorée du missile de type «Séjil 2» dont la portée est supérieure à 2000 kilomètres, ce qui lui permettrait de toucher Israël et les bases américaines dans le Golfe persique. Forts de ces exemples, les chefs du renseignement israéliens confirment à tous leurs interlocuteurs que l’Iran a opéré une « percée technologique » sans précédent qui lui permettra d’armer ses missiles « longs portés » d’ogives nucléaires. Selon le général Amos Yadlin, l’Iran a aujourd’hui suffisamment de matière fissile pour construire une tête nucléaire.
Trois escadrons et des missiles bombes GBU-28
Mais pour qu’Israël puisse attaquer l’Iran, il fallait lever un obstacle de taille. En effet, depuis l’administration Clinton, les dirigeants israéliens tentaient de convaincre leurs homologues américains du danger que représentent pour toute la région du Moyen-Orient les plans d’armements de Téhéran. Si Georges Bush était plus enclin à donner son feu vert à Israël, avec Barak Obama les choses semblent très compliquées d’autant plus qu’entre l’actuel président américain et le premier ministre Netanyahou, il n’y a pas d’affinité ou presque pas. Cela dit, le fait que l’Iran persiste dans son effort de guerre et menace aujourd’hui la sécurité nationale américaine a définitivement changé la donne. Sous la pression de l’armée et des différents services, Barak Obama a décidé de franchir le pas.
Le plan mis en place se déroulera en deux phases. La première consistera en une opération de guerre Blitzkrieg de type « Shock and Awe » (« choc et effroi ») menée par Israël. Trois escadrons d’avions de combats protégés par des chasseurs d’escorte devront emprunter un couloir tout le long de la frontière turco-syrienne avant de pénétrer par l’espace irakien. Les outils de contremesures électroniques israéliens devraient rendre les radars iraniens aveugles et inopérants comme ils l’ont fait en 2007 en Syrie. Les frappes aériennes devraient être accompagnées par un tapis de missiles tirés depuis les sous-marins Dolphin et les navires de guerre déployés israéliens en mer rouge. Les experts israéliens et américains ont établis une liste des cibles potentielles et prioritaires. En premier lieu, il s’agit de Natanz avec ses centrifugeuses, Bushehr avec son réacteur nucléaire à eau légère et Arak avec son réacteur à eau lourde. Et puisque les usines sont profondément enfouies dans le sous-sol, Israël utilisera les bombes GBU-28 fournies récemment par les Américains. L’attaque touchera les réserves de carburants, les raffineries de pétrole et les centrales électriques pour ralentir la riposte iranienne.
Téhéran ripostera fermement
Celle-ci, d’après les documents secrets israéliens, devrait avoir lieu dans les dix heures qui suivent la première attaque avec le lancement répété de missiles balistiques Shehab- 3 armés d’ogives chimiques sur Tel-Aviv et les bases américaines en Irak et dans les pays du Golfe. L’Iran, qui se sait menacée depuis plusieurs années, a éparpillé ses programmes nucléaires et chimiques en différents lieux et a même développé des systèmes de remplacement et des «Backup», en cas de frappe militaire.
C’est là que la deuxième phase interviendra. Les représailles chimiques iraniennes donneront l’occasion aux États-Unis pour utiliser leurs armes nucléaires tactiques afin de réduire à néant les programmes militaires iraniens.
Ce scénario apocalyptique est de plus en plus plausible et certains observateurs disent qu’il sera mis en œuvre juste après le mois de ramadan prochain.