C’est le branle bas de combat au sein des Etats-Majors des syndicats et des partis politiques marocains.
La perspective de l’installation par le roi du Conseil Economique et Social (CES), prévue selon des sources bien informées pour le premier mai prochain attise les convoitises des uns et des autres.
Plusieurs personnalités sont attirées par le fait de pouvoir figurer dans ce Conseil dont les membres devraient être au nombre restreint de 99.Des arbitrages et des tractations ont déjà commencé dans les coulisses des syndicats et des partis et même au sein du patronat qui devrait lui aussi présenter une liste de ses candidats pour cette instance.
L’intérêt pour le CES ne vient pas seulement de la rémunération mensuelle consacrée à ses membres (l’équivalent de la rémunération d’un député), mais du rôle qu’il devrait jouer aussi bien auprès du roi dans la détermination des grandes orientations socio-économiques, qu’à l’échelle internationale où le Conseil Economique et Social va devoir donner la réplique à ses semblables européens très influents dans les instances internationales, notamment au sein de l’Union européenne.