La Maroc et l’Arabie Saoudite vont-ils se brouiller au sujet du feuilleton de l’été entourant les conditions pour le moins obscures du recrutement de l’entraîneur belge de l’équipe Al Hilal Eric Gerets ?
Après de multiples atermoiements, des déclarations contradictoires de part et d’autre, il semblerait que la question ne soit toujours pas réglée malgré le fait que les autorités sportives chérifiennes assurent que le technicien belge devrait rejoindre le Maroc au plus tard le 15 Novembre. Ultime rebondissement, le prince Abdurrahmane Ben Msâad, propriétaire du Hilal Saoudien, affirme qu’il fera valoir les « réglementations en vigueur », tout en insistant sur les bonnes relations qu’entretiennent les deux Royaumes. S’il est de notoriété publique qu’Eric Gerets- qui apprécierait les soirées arrosées et le Poker Texas hold’em- s’ennuyait comme un rat mort en Arabie Saoudite et était contraint de laisser son épouse en Europe, quel fait nouveau a décidé les saoudiens à se battre pour que Gerets reste chez eux, alors que l’affaire semblait pliée au début de l’été ? Les mauvaises langues affirment que les mauvaises relations entre Moncef Belkhayate, ministre marocain des sports, et Ali Fassi-Fihri, Président de la fédération marocaine de Football, seraient à l’origine des couacs autour du feuilleton de l’été. Récemment, c’est Mounir El Majidi, Directeur du secrétariat du roi Mohammed VI et patron du club de football de Rabat (FUS) qui serait monté au créneau afin que les deux hommes normalisent leur relation en organisant une discrète médiation.