La nomination de Salaheddine Mezouar serait-elle finalement une erreur de casting ? C’est en tout cas le sentiment général aussi bien au sein du ministère des Affaires étrangères que parmi la classe politique. Il faut dire que le patron du RNI est crédité depuis son arrivée à la tête de la diplomatie marocaine d’une performance largement en deçà de ce qui était attendu. D’après des diplomates marocains, Mezouar semble peu à l’aise dans son nouveau rôle, d’autant plus qu’il ne maîtrise pas tous les dossiers. D’ailleurs, lors de la crise avec la France, il a été mis en retrait, certainement parce que l’on a estimé qu’il n’était pas l’homme de la situation. Un autre dossier a été également mis à la charge du nouveau ministre des Affaires étrangères. Celui de la liste des nouveaux ambassadeurs. La première liste proposée par Mezouar et qui comportait certains cadres de partis politique aurait été retoquée. Le nom de Mohammed Aujjar a soulevé beaucoup de réactions de la part du staff du ministère ; surtout qu’Aujjar a fait un faux pas en allant adouber officiellement le président mauritanien Ould Abdelaziz au moment où les relations entre le Maroc et la Mauritanie passe par une sérieuse zone de turbulence.
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