C’est la déprime totale chez les militants de l’Union socialiste des forces populaires. Les récentes péripéties mettant aux prises le premier secrétaire du parti, Driss Lachguar, qui n’arrive toujours pas à s’affirmer plus d’une année après son arrivée à la tête de l’USFP, et le président du groupe parlementaire, Ahmed Zaïdi menacent d’emporter la formation historique. La suspension d’Ahmed Zaïdi et la désignation comme présidente du groupe, d’une parachutée dont le mari est gouverneur au ministère de l’Intérieur, a été ressentie comme une énième humiliation par les députés du parti. Ils ont rejeté la décision du premier secrétaire et décidé de faire front autour de leur ancien président. D’ailleurs, la seule liste de députés que reconnaît aujourd’hui la présidence du parlement est celle d’Ahmed Zaïdi. Un pied de nez à Driss Lachguar dont les jours à la tête de l’USFP paraissent de plus en plus comptés. « Le style bulldozer adopté par Lachguar ne sied pas au parti, d’autant plus qu’il ne jouit ni du charisme nécessaire ni du savoir faire demandé pour pareilles fonctions. Driss Lachgaur aurait dû rester l’homme des coups de boutoir de l’USFP. C’est dans cela qu’il excelle », commente avec beaucoup de cynisme un ancien ami du premier secrétaire. Alors le compte à rebours a-t-il commencé pour Lachguar ou pour l’USFP ?
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