Il y a un mois, les autorités d’Ankara ont sommé l’Arabie Saoudite de retirer ses agents clandestins qui encadraient la rébellion syrienne depuis le territoire turc. Cela intervient après la sérieuse détérioration des relations entre les deux anciens alliés et[onlypaid]
leurs divergences notamment sur le dossier égyptien. La dernière rencontre entre le ministre saoudien le prince Saoud Al Fayçal et son homologue turc Ahmet Davutoglu a failli dégénérer, précipitant ainsi la rupture entre les deux mastodontes du monde sunnite. Des sources diplomatiques en Turquie affirment que plusieurs appartements à Istanbul et dans les villes proches de la frontière syrienne ont été délaissés dans l’urgence par des dizaines d’agents saoudiens qui apportaient de l’aide à la rébellion syrienne. Face à cette déconvenue, Ryadh n’est pas restée les mains liées. Le plan B a été activé et c’est la Jordanie qui abrite désormais les structures d’aide saoudienne. Quant à l’entraînement des rebelles, assuré jusque-là par des officiers turcs à la retraite, il est dorénavant pris en charge par des militaires pakistanais. Déjà plus de 500 rebelles syriens suivent une formation accélérée sur des armes sophistiquées dans le désert jordanien pour qu’ils puissent venir en aide à l’armée libre qui a subi plusieurs revers ces derniers temps.[/onlypaid]
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