Brahim Fassi-Fihri, le fils du ministre des affaires étrangères marocain Taïeb Fassi Fihri, compte sur la grand-messe annuelle de son Institut Amadeus -le forum MEdays de Tanger qui se tiendra à la mi-novembre-pour se relancer après avoir traversé une zone de turbulences.
Le vent de révolte est tout d’abord venu de la société civile marocaine qui s’est émue de l’allocation de ressources importantes de la part d’institutions publiques en faveur d’Amadeus pour une production de documents et de rapports peu convaincante. Le second round est venu d’un incident mystérieux mettant aux prises un dignitaire libyen invité par Amadeus et les autorités aéroportuaires qui ont refusé de lui ouvrir le salon d’honneur, traditionnellement réservé aux officiels étrangers en mission au Maroc. Enfin, c’est le très populaire journal « Al Massae », à travers la plume mouillée de cyanure de son éditorialiste star Rachid Niny qui a accéléré la descente aux enfers de Fassi-Fihri Junior. Ce dernier aurait reçu comme instructions paternelles de se faire un peu oublier par les médias, le temps de voir venir. L’avertissement a semble-t-il été prise au pied de la lettre , Fassi Fihri devenant le plus jeune dirigeant marocain -27 ans- à recruter une attachée de presse afin de filtrer ses contacts avec les médias.