La dérive vers l’extrême droite du gouvernement français ainsi que les casseroles traînées par les ministres proches de Nicolas Sarkozy font le bonheur des capitales maghrébines. A Tunis, à Alger et à Rabat,
Edwy Plenel est unanimement salué. Le patron de Mediapart, véritable terreur du pouvoir Sarkozyste, croule sous les invitations pour animer des conférences dans les pays du Maghreb. Quand les proches de Nicols Sarkozy dénoncent l’acharnement de certains média hexagonaux contre le président français, ce la fait rire les dirigeants maghrébins qui n’hésitent pas de rappeler que, eux les premiers, avaient étés les victimes de campagnes de dénigrement dans la presse française. Quand ils se plaignaient auprès de leurs homologues à Paris, ceux-ci se contentaient d’arborer le sacro-saint principe de « liberté intangible de la presse ». Aujourd’hui, les ennuis de Sarkozy et de sa garde-rapprochée avec la presse française offre plusieurs avantages aux dirigeants maghrébins. Ils affaiblissent un président français jugé arrogant et suffisant par les capitales maghrébines et donne du répit aux pays du Maghreb qui jubilent de la tournure république-bananière que prend de plus en plus la présidence de Sarkozy. Du pain béni pour les politiques du Maghreb.
- 15:43 Nouakchott
- 16:43 Rabat
- 16:43 Alger
- 16:43 Tunis
- 17:43 Tripoli