Le livre « enquête » publié chez les éditions Michel Lafon, par les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, intitulé « Qatar : les secrets du coffre-fort » est considéré aujourd’hui comme [onlypaid]
l’une des opérations les plus brillantes de marketing politique de ces dernières années. L’idée du livre-révélations, accompagné d’un tapage médiatique sans précédent, a été, d’après des sources bien informées à Paris, soufflée par des « amis français » du Cheikh Hamad Bin Khalifa Al-Thani. L’objectif étant de dresser un tableau laudateur de la famille régnante. D’ailleurs, le prince héritier Tamim Bin Hamad apparaît sous son meilleur jour. Moderniste, avisé, modéré et surtout respectueux et amoureux de ses parents. Sa mère, la fantasque Cheikha Moza, est une femme à poigne comme il n’en a jamais existé sous les cieux du golfe arabique. Elle sait qu’elle ne sera pas éternellement première dame du pays et privilégie le savoir et l’éducation qu’elle veille à donner à sa progéniture. Le tout bien sûr sous l’œil bienveillant de Cheikh Hamad Bin Khalifa qui veut passer le témoin à son fils d’ici 4 ans dans un « printemps qatari » qui fera date. Et pour compléter le conte de fée, les deux auteurs du livre tressent un portrait peu élogieux de l’ami de l’émir et son compagnon Hamad Bin Jassim. Ce dernier campe le rôle du méchant de service, comploteur à volonté et conservateur à souhait. Une répartition des rôles qui veut crédibiliser le livre. Il est clair qu’avec « Qatar : les secrets du coffre-fort », le journalisme d’investigation a atteint des sommets en France.[/onlypaid]
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