Par Maghreb Intelligence
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Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, est reparti d’Alger tout content. Il a laissé entendre, à son retour à Paris, que sa visite en Algérie a participé à lever plusieurs obstacles entre les deux pays, aussi bien d’ordre politique qu’économique.
C’est loin d’être le cas d’après les officiels algériens.
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a cru bon démentir, lors d’une rencontre restreinte avec des hommes d’affaires algériens, tout rapprochement entre la France et l’Algérie. Le ministre algérien a indiqué que la visite de l’émissaire français dont le principal objectif était de faciliter la tâche aux entreprises françaises désireuses d’investir en Algérie, n’a pas abouti à grand chose. Ainsi, le ministère des Finances ainsi que la Banque centrale d’Algérie ont campé sur leurs positions. Elles réclament toujours le remboursement par les sociétés françaises opérant en Algérie de la totalité des impôts et des taxes sur les dividendes rapatriées sans autorisation du fisc algérien. Pis encore, Claude Guéant n’a pas pu faire avancer les dossiers portant sur l’implantation de certains grands groupes français qui attendent depuis plus de 8 mois le feu vert des autorités algériennes.
C’est loin d’être le cas d’après les officiels algériens.
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a cru bon démentir, lors d’une rencontre restreinte avec des hommes d’affaires algériens, tout rapprochement entre la France et l’Algérie. Le ministre algérien a indiqué que la visite de l’émissaire français dont le principal objectif était de faciliter la tâche aux entreprises françaises désireuses d’investir en Algérie, n’a pas abouti à grand chose. Ainsi, le ministère des Finances ainsi que la Banque centrale d’Algérie ont campé sur leurs positions. Elles réclament toujours le remboursement par les sociétés françaises opérant en Algérie de la totalité des impôts et des taxes sur les dividendes rapatriées sans autorisation du fisc algérien. Pis encore, Claude Guéant n’a pas pu faire avancer les dossiers portant sur l’implantation de certains grands groupes français qui attendent depuis plus de 8 mois le feu vert des autorités algériennes.