Tournage mouvementé pour Isabelle Adjani en Algérie, la star ayant quitté précipitamment les lieux de tournage du film «parfums d’Alger» dirigé par le réalisateur Rachid Benhadj, après seulement quatre jours sur place.
De sources proches de la vedette franco-algérienne, c’est la pression exercée sur la star pour porter un voile alors qu’elle s’apprêtait à visiter un quartier d’Alger qui l’aurait poussée à prendre le premier avion pour la …Tunisie, en accord avec le producteur du film Tarek Ben Ammar. Autre raison invoquée par l’entourage d’Adjani, la surveillance policière intense «offerte» par l’Etat algérien, limitant fortement la capacité de mouvement de la star. Or, le déplacement du tournage d’Alger vers Tunis constitue pour le pouvoir algérien un tel affront que c’est Saïd, le frère du Président Bouteflika en personne, qui a été chargé de faire revenir Isabelle Adjani à de meilleurs sentiments. Missi dominici de l’hôte du palais de la Mouradia, Saïd a tout tenté pour que la star accepte de revenir tourner à Alger, et aurait offert de se porter personnellement garant qu’elle ne serait plus importunée par des mesures sécuritaires restrictives, ni par l’obligation du port du voile. Cette tentative de médiation discrète n’ayant pas donné ses fruits, c’est vers le réalisateur que se sont tourné les autorités algériennes, lui proposant de financer une partie du film s’il changeait d’actrice principale et de producteur. Benhadj a alors prix contact avec Monica Belluci afin qu’elle remplace au pied levé Isabelle Adjani, mais la belle italienne n’aurait pas encore donné son accord…