Les troupes nigérianes se sont livrées, d’après des sources bien informée dans la région du lac Tchad, à un véritable massacre contre les éléments armés de la secte islamiste Boko Haram.[onlypaid]
Les exactions auraient même touché la population civile de la ville de Naga, dans l’Etat de Borno situé dans le nord-est du pays. D’après les organisations humanitaires présentes dans la région, le président Goodluck Jonathan, de confession chrétienne, aurait durci la répression contre les familles et les proches des membres du groupe radical islamiste Boko Haram. Certains habitants parlent même d’abus systématiques des forces gouvernementales contre la population musulmane de cette région. Mais ce constat est un peu biaisé, d’après une source gouvernementale à Abuja, puisque la majorité des militaires qui servent dans les régions musulmanes sont des musulmans. La même source reconnaît la complexité de ce dossier. Les affrontements confessionnels au Nigeria ne datent pas de l’apparition de Boko Haram. De temps à autre, des Pogrom ont lieu d’un côté comme de l’autre sur fond de pauvreté, de lutte pour les terres fertiles et de trafics en tout genre. D’ailleurs, les Etats-Unis qui soutiennent le président Goodluck Jonathan l’ont mis en garde contre une dérive répressive sans discernement qui mettrait en péril toute la région, riche en pétrole.[/onlypaid]
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