Le secrétaire général du PPS et ministre de l’Habitat ne décolère pas ces jours-ci contre le PAM. En effet, le successeur de Moulay Ismaïl Alaoui à la tête des communistes marocains semble penser que son parti est la victime d’un « complot ourdi » par les dignitaires du PAM qui voudraient lui faire perdre les élections législatives partielles prévues le 28 février. [onlypaid]
Il faut dire que le PPS n’a rien laissé au hasard afin de pouvoir remporter au moins deux sièges. Il a ainsi conclu une alliance électorale avec le parti du chef du gouvernement qui s’est désisté en sa faveur dans la circonscription de Youssoufia. Benabdallah a révélé lors d’une rencontre avec les militants de son parti que de hauts responsables du PAM avaient contacté le candidat du PPS pour le soudoyer, allant jusqu’à le menacer s’il ne se désistait pas. Le ministre de l’Habitat a promis de livrer une bataille sans merci à ceux qu’il avait déjà énergiquement combattu quand « ils voulait devenir le parti hégémonique au Maroc entre 2009 et 2011 ».
Benabdallah qui emprunte depuis quelques temps des éléments de langage aux dirigeants du PJD, a déclaré « ne pas avoir peur de ces gens là ». Une déclaration lourde de conséquences et qui met en relief encore plus la ligne de fracture politique qui existe aujourd’hui entre le duo PJD/PPS et le PAM/RNI et USFP. De quoi promettre des échéances électorales assez animées.[/onlypaid]