La situation politique qui prévaut aujourd’hui au Mali aurait refroidi les ardeurs guerrières françaises. Paris qui était favorable à l’envoi de troupes dans le Nord Mali afin de déloger les terroristes islamistes alliés aux obscures groupuscules touaregs, n’a pas du tout été rassurée par le coup de force des militaires maliens qui ont obligé manu militari le premier ministre Cheikh Modibo Diarra à démissionner. Même s’il n’a pas été mis au courant des intentions des militaires, le président malien Dioncouda Traoré n’a pas résisté trop longtemps et a nommé dans les heures qui ont suivi un autre chef du gouvernement. A l’Elysée, la décision d’une intervention militaire sous la coupe des Nations Unies ne semble plus au goût du jour après ces événements. Les risques de se confronter à l’hostilité des militaires maliens, en plus des difficultés inhérentes à la nature terrain, sont aujourd’hui des facteurs qui revoient l’intervention militaire aux calendes grecques.
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