Tout en voulant garder sa neutralité, l’armée tunisienne aurait multiplié ces derniers jours les missions de bons offices entre les dirigeants d’Ennahda et la centrale syndicale, UGTT. L’objectif est d’essayer de trouver une issue à la crise qui secoue le pays.[onlypaid]
L’Union Générale des Travailleurs Tunisiens qui revendique un demi million d’adhérents, a annoncé une grève générale pour le jeudi 13 décembre afin de protester contre les violences commises contre les syndicalistes par des membres de la Ligue de protection de la révolution -milice islamiste proche d’Ennahda- et demander sa dissolution. En réponse à cette revendication, le cheikh Rached Ghannouchi, présenté comme le véritable homme fort du pays, avait réclamé le droit de perquisitionner les sièges des syndicats et des associations de la société civile. Une position qui a fortement inquiété les militants des droits de l’homme en Tunisie. D’ailleurs, certains dirigeants de l’opposition tunisienne ne cachent pas leur inquiétude de la tendance machiavélique de Ghannouchi. D’après nos sources à Tunis, plusieurs personnalités de l’opposition pensent que la dernière attaque contre des éléments de la garde nationale à Kasserine serait commanditée par les clans radicaux au sein d’Ennahda. Le but de cette attaque serait de dissuader l’armée d’intervenir dans le conflit entre l’UGTT et le parti islamiste. La situation pourrait se compliquer encore plus à partir de jeudi prochain.[/onlypaid]
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