Le ministre de l’Equipement qui est sur la sellette depuis plusieurs années pour des soupçons de corruption dans le mirobolant marché de l’autoroute Est-Ouest accordé à des sociétés chinoises et nippones, a fini par réagir par voix de presse.[onlypaid] Dans un entretien accordé à un quotidien algérois, Amar Ghoul s’est joliment emmêlé les pinceaux en accusant des entreprises françaises écartées du marché algérien de nourrir les rumeurs sur une éventuelle corruption. Et pour se justifier, le ministre de l’Equipement a multiplié les impairs en déclarant sans sourciller que c’est le DRS qui avait mené l’enquête autour des informations sur les dysfonctionnements qui ont entaché l’octroi du marché de l’autoroute Est-Ouest. Les observateurs algériens ont été offusqués de savoir que c’étaient les cadres du DRS qui avaient fourré leur nez dans les affaires internes d’un ministère. Pis encore, ils se demandent comment le DRS se retrouve habilité à blanchir tel ou tel responsable du soupçon de corruption. Pourquoi ni la police ni le parquet n’ont été saisis pour enquêter sur cette affaire. Là-dessus, le ministre est resté silencieux, accréditant l’idée que tout le monde se faisait de l’Algérie : après l’Etat-parti voici venu le temps de l’Etat-DRS. [/onlypaid]
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