Les grands patrons du CAC 40 n’ont pas tous vu d’un bon œil la visite effectuée par le souverain chérifien dans les pays du Golfe. Le périple du roi du Maroc a permis au royaume chérifien d’attirer 5 milliards de dollars d’investissements pour les cinq prochaines années. [onlypaid]
Plusieurs entreprises du Qatar et des Emirats Arabes Unis ont manifesté leur intérêt pour le Maroc, menaçant de marcher sur les plates-bandes des multinationales françaises. Jusque-là, et à l’exception de quelques secteurs d’activités, les entreprises de l’hexagone raflaient tout au Maroc. Les Espagnols et les Italiens se plaignaient même du fait que les autorités marocaines préféreraient accorder les marchés aux Français. Aujourd’hui, avec le retrait annoncé de Vivendi de Maroc Télécom et les difficultés que rencontre Veolia à Rabat et dans les villes de Tanger et de Tétouan, la situation de plusieurs entreprises cotées au CAC 40 semble difficile. Le Maroc qui était considéré par les patrons français comme un « protectorat économique », commence, selon les observateurs, à s’émanciper depuis cinq ans déjà. L’agressivité des entreprises espagnoles et les fonds des pays du Golfe font planer une sérieuse menace sur les investissements français au Maroc. La visite du président Hollande en janvier au royaume chérifien pourrait constituer un moment crucial pour les patrons du CAC 40, échaudés par la perspective de perdre un marché juteux et facile.[/onlypaid]
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